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se refait une beauté
TELFAR
Si Telfar a accédé à la postérité grâce à un sac qui a pris d'assaut Instagram en 2019, la marque est pourtant bien plus qu'un petit label lancé sur le réseau social il y a deux ans. Derrière ce prénom originaire du Libéria se cache Telfar Clemens, new-yorkais né dans le Queens. Après quelques années passées au Libéria et dans le Maryland, il revient à New York afin de poursuivre des études de commerce à l'université de Pace. Passionné de mode et dans l'impossibilité de trouver les vêtements qui l'intéressent, il commence très tôt à imaginer des pièces qu'il porte au quotidien. En 2005, il lance sa marque éponyme. « Ce n'est pas pour vous », dit le slogan. « C'est pour tout le monde ». Un concept qu'il s'échine à prouver (avec succès) depuis ses débuts. Sa mode ? Genderless. Son positionnement prix ? Accessible. En 2013, il est rejoint dans l'aventure par Babak Radboy, un ancien Directeur artistique passé par la publicité et co-fondateur de la Shanzai Biennale. En 2017, il remporte le prestigieux CFDA/Vogue Fashion Fund. À la clé ? Une exposition mondiale et une bourse de 400 000 dollars. De quoi l'aider à développer son business.
Mais plus encore qu'avec ses vêtements et accessoires, c'est dans les faits que Telfar Clemens s'illustre aussi. Dés le départ, il caste des mannequins aux origines diverses et laisse même entrevoir les prémices du see now-buy now dès 2012. Engagé afin que chacun puisse s'exprimer comme il le souhaite grâce à son style, il prend également à bras-le-corps les problèmes sociétaux américains. Aussi, lorsqu'il signe une collection capsule avec la chaîne de fast-food White Castle, il ne s'agit pas uniquement de vendre du merchandising ; il redessine les uniformes du personnel (plus de 30 000 unités) et reverse les bénéfices à une association qui s'assure que les mineurs emprisonnés à la prison de Rikers Island aient accès à une défense digne de ce nom et à un procès décent. Ou comment changer le monde pourrait bien devenir une affaire fashion.
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