« Cette lettre n'arrivera peut-être pas jusqu'à vous. Mais elle vous est destinée, tout comme ce parfum. Nos regards ne se sont croisés qu'une fois mais à mes yeux, je vous ai toujours connue. » Ce parfum est un hommage du maître parfumeur Alberto Morillas à une rencontre fugace, pourtant inoubliable. Au bord du train Paris-Venise, une dame s'excuse après avoir frôlé le parfumeur, qui détaille alors son profil, la courbe de ses cils, l'ourlé de ses lèvres. Un instant qui devient éternel, grâce à ce parfum seconde-peau résolument nostalgique.
La douceur de la voix, l'élégance de ses traits, la grâce de ses gestes sont ici traduits par la rondeur des muscs les plus raffinés. Le velouté de sa peau, par un accord sensuel de santal et de vanille. Sa silhouette se dessine ainsi dans la lumière, exquise et harmonieuse telle la senteur d'une fleur blanche, qui courronne la composition.
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