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Par LR | le lundi 29 avril 2024
L’histoire d’un des plus grands couturiers se porte désormais à même la peau. Pour rendre hommage à son talent, Yves Saint Laurent Beauté a imaginé des parfums qui font référence aux grands moments de création de l’icône de la haute-couture.
Des fragrances qui interprètent chacune une pièce maîtresse de la garde-robe emblématique de l’univers Yves Saint Laurent. TUXEDO, CABAN, SAHARIENNE, TRENCH, CAFTAN, ces fragrances constituent ainsi un dressing de parfums essentiels. Des sillages griffés, à la coupe sophistiquée, qui revisitent ces icônes, les métamorphosent, les subliment.
LE VESTIAIRE DES PARFUMS habille la peau.
Loin du clivage formel et formaté du masculin-féminin, il sort du rang pour faire bouger les lignes, accorde les standards et devance les tendances avec des jus mixtes. Une garde-robe olfactive, quintessence du style, où le parfum devient matière.
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Costume masculin, le tuxedo s’enfilait au XIXème siècle sur l’habit du soir pour le protéger de la fumée des cigares consommés dans les fumoirs ou les hommes se retrouvaient entre hommes.
M. Yves Saint Laurent fait de ce must de l’élégance un habit au féminin et pose l’une des bases les plus solides du style de la femme moderne.
Un vêtement concept aux traits distinctifs : ensemble noir, satin brillant, grain de poudre mat, revers. Le tuxedo se prête à toutes les métamorphoses et s’autorise tous les métissages. Il se fait short, jupe, robe, kimono, combinaison et passe du soir au jour sans difficulté.
Il révèle une sensualité insolente et trace les contours faussement stricts d’un érotisme décalé en masculin-féminin. Il se renouvelle constamment et acquiert une valeur intemporelle car son principe fondamental est variable à l'infini. Omniprésent, comme le cadre noir, mat et brillant d'une allure éternellement impertinente.
TUXEDO met en lumière le noir. Au zénith de son émotion pure, nocturne et narcotique. Une élégance contemporaine sans cesse réinventée avec cette touche d’impertinence qui fait toute la différence.
Odeur de l’ombre et des sous-bois, le patchouli aux feuilles mates et sèches, à la texture sombre et fumée, conquiert d’abord une forme d’évidence. Sobre jusqu’à l’épure, avec une distinction inouïe.
Un accord ambre gris, grainé dans son inflexion, s’habille ensuite de mystère. Un clair-obscur impénétrable au sex-appeal magnétique et dense.
L’effet lustré des épices électrise, aligne le geste, sophistique l’allure comme la baguette de satin court le long de la couture extérieure du pantalon ou du revers de la veste. Le poivre, incisif, rehausse le noir d’une lumière qui intrigue. La coriandre en affûte l’éclat, et disparait à fleur de hanche pour allonger le mouvement.
Avec un sens du détail recherché, la note verte précise et nerveuse décale finalement le propos comme la Lavallière twiste les premiers smokings griffés par M. Yves Saint Laurent.
À l’ambiguïté du vêtement répond l’ambivalence des sens. TUXEDO. La texture mate du patchouli éclairée par la brillance noire des épices.
YSL – Tuxedo, Vestiaire des parfums – à partir de 182€ pour 75ml
