ADOPTEZ LES LOOKS DES FILMS ICONIQUES DE WES ANDERSON

Il y a des réalisateurs, dont chaque sortie de long métrage créé l'événement. Wes Anderson est l'un d'eux. À 54 ans, l'américain loufoque a sorti le 21 juin dernier son 11e long métrage, Asteroid City, également présenté lors du dernier Festival de Cannes.  

Le pitch ? 1955. Dans une ville désertique en Arizona, où se trouve un énorme cratère de météorite, se prépare une convention de jeunes astronomes en herbe, accompagnés de leurs parents, qui vont s'affronter lors d'une compétition. Mais ce petit monde va être bouleversé par l'arrivée plutôt inattendue d'un extra-terrestre, ce qui va plonger la ville dans une quarantaine... 

Comme à son habitude, Wes Anderson mêle l'étrange à la poésie, l'absurde au beau avec un casting 5 étoiles. Scarlett Johansson, Tom Hanks ou encore Jason Schwartzman donnent la réplique à d'autres noms brillants comme Edward Norton ou encore Bryan Cranston. 

Avant Asteroid City, Wes Anderson avec The French Dispatch s'était penché sur les coulisses d'un ultime numéro du journal du même nom, à la mort de son rédacteur en chef. Dans différentes saynètes, Anderson explore les multiples facettes d'un journal. Le rythme est soutenu et change radicalement de cap d'une histoire à l'autre. D'un artiste mentalement perturbé incarné par Benicio Del Toro qui tombe amoureux de sa gardienne de prison (campée par Léa Seydoux) en passant par la rébellion lycéenne campée par Timothée Chalamet et Lyna Khoudri, divers sujets sont abordés.  

Si l'esthétique de Wes Anderson reste en fil rouge, les univers, eux, s'enchaînent et sont rythmés par l'image qui jongle du noir et blanc à la couleur. Difficile de situer l'histoire dans le temps, tant les marqueurs temporels sont floutés. De Juliette, personnage incarné par la jeune actrice française Lyna Khoudri, on retiendra ce look irrévérencieux formé d'une veste en cuir rebelle, d'un casque de moto affublé de lunettes et une jupe écossaise réhaussée de bottes. Un vrai outfit de lycéenne insoumise !  

L'histoire de Moonrise Kingdom est aussi adorable que ses deux personnages principaux. Suzy et Sam sont deux enfants solitaires de 12 ans qui tombent éperdument amoureux l'un de l'autre par lettres interposées. Tandis que Sam est un scout habitué à se débrouiller dans la nature, Suzie, elle, passe le plus clair de son temps à lire. Moonrise Kingdom suit leur cavale loin du monde des adultes en autarcie dans la nature. 

Des œuvres de Wes Anderson, Suzie et Sam sont très souvent l'un des duos emblématiques. Entre Sam, indissociable de sa toque en fourrure à la Davy Crockett et Suzie de sa robe rose pastel, les deux enfants s'avèrent être bien souvent des inspirations mode. 

Avant tout une histoire de famille, À Bord du Darjeeling Limited plonge le téléspectateur dans un voyage en train pas tout à fait comme les autres. Trois frères s'y retrouvent après s'être perdus de vue pendant près d'un an. Les trois ne s'attendent pas à ce que ce voyage en train devienne une quête un peu plus spirituelle que prévu... 

L'image intemporelle du film reste celle d'Owen Wilson, sous les traits de Francis Whitman, tête emmitouflée dans un bandage, collier à fleurs jaunes autour du cou. Un plan symbolique qui a marqué l'inconscient de tout bon cinéphile qui se respecte ! 

Steve Zissou. S'il existe un personnage absolument mythique de la filmographie de Wes Anderson, c'est bien celui-ci. Campé à l'écran par Bill Murray, Steve Zissou, océanographe excentrique, part en expédition du requin-jaguar qui a dévoré son ancien partenaire. Démarre alors un voyage en mer qui ne se passera pas tout à fait comme prévu. 

Le style Zissou ? Du bleu océan, évidemment, mais surtout un indémodable bonnet rouge vissé au crâne, qui n'est pas sans rappeler celui du Commandant Cousteau, inspiration évidente du réalisateur.  

Grand classique signé Wes Anderson, La Famille Tenenbaum est sorti sur les écrans en 2001. Le long-métrage met à l'honneur les enfants Tenenbaum qui ont tous une passion à succès : Margot (Gwyneth Paltrow) écrit des pièces de théâtres, Chas (Ben Stiller) est un petit génie de la finance et Richie (Luke Wilson) est un champion de tennis. Outre l'histoire, qui ne présente ni plus ni moins que la chute de ces enfants jadis prodiges devenus grands et sur la pente descente, le film contribue à travailler la patte Wes Anderson. Que ce soient les costumes, toujours travaillés, les décors et les positionnements, le cinéaste joue autant avec le visuel qu'avec le scénario. 

Aussi, côté look, on retrouve l'aspect plutôt dramatique de la jeune dramaturge : carré ultra lissé porté avec la raie sur le côté et des grosses barrettes, toujours, une robe près du corps et une grosse fourrure. Tandis que son frère, portera lui toujours une tenue plutôt sportswear, symbole de son amour pour le tennis.