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Les odes à la nature du réalisateur Miyazaki

L'Actu | le mercredi 15 avril 2020
Le Château dans le Ciel © Studio Ghibli.
Disponibles sur Netflix, les films du génie de l'animation japonaise Hayao Miyazaki célèbrent le vivant sous toutes ses formes, et invitent à vivre en harmonie avec la nature.

Le Voyage de Chihiro, Le Château ambulant, Mon voisin Totoro... S'adressant aux enfants comme aux adultes, ces films signés Miyazaki, ainsi que les huit autres long-métrages que comportent son œuvre, sont désormais accessibles sur Netflix, qui a fait l'acquisition d'un total de 21 films du Studio Ghibli (cofondé par le réalisateur nippon en 1985). Une occasion en or de se plonger dans l'univers de cet artiste célébré internationalement, par ailleurs considéré comme un dieu vivant au Japon suite au succès de ses films offrant un regard poétique sur la nature.

Luxuriante, enchanteresse et magique, celle-ci ne se résume jamais au simple rôle de décor, mais se décline au contraire en personnages à part entière à travers l'œuvre du cinéaste. Paysages florissants, forêts mystérieuses ou encore grenouilles en kimono : la faune et la flore y sont décrites comme des entités pleines d'une vitalité qui n'est pas vouée à être asservie par l'homme.

Le Voyage de Chihiro © Studio Ghibli.

Dès ses débuts, Hayao Miyazaki invite implicitement à ouvrir les yeux sur les bienfaits de la nature avec Nausicaä de la vallée du vent (1984). Dévoilant notamment une inoubliable grotte recouverte de cristaux bleus, ce premier film retrace le parcours de son héroïne éponyme, qui prend conscience du rôle crucial que joue une gigantesque forêt sur la qualité de l'air, et s'engage pour la protéger. Depuis, n'hésitant pas à faire appel au registre fantastique, le réalisateur ne cesse de sublimer les éléments et phénomènes naturels, des fonds marins (Ponyo sur la falaise, 2008) au souffle du vent (Le Vent se lève, 2013).

Miyazaki souligne également au passage la fragilité de nos écosystèmes et la nécessité de les préserver. Il imagine ainsi des lieux merveilleux menacés par les activités humaines. Car à ses yeux, le respect de la nature est indispensable pour que le monde conserve son équilibre. Il s'avère ainsi nécessaire de prendre soin d'elle, comme le fait l'héroïne de Princesse Mononoké (1997). Élevée par des loups, elle vit en complète symbiose avec la forêt. À noter : le personnage principal est ici incarné par une femme, comme dans la plupart des long-métrages de Miyazaki - un réalisateur possédant une fibre écologiste, mais aussi féministe.

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