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Une exposition célèbre la réinvention du concept de masculinité

L'Actu | le lundi 17 février 2020
Sunil Gupta. Untitled 22 from the series Christopher Street, 1976. Courtesy the artist and Hales Gallery. © Sunil Gupta. All Rights Reserved, DACS 201
Du 20 février au 17 mai, la Barbican Art Gallery de Londres présente Masculinities : Liberation through photography, une exposition sur la multiplicité des représentations de la masculinité dans le cinéma et la photographie, des années 1960 à nos jours.

Si depuis le phénomène #MeToo, la position des femmes dans notre société alimente régulièrement les débats, les concepts de masculinité font eux aussi l'objet d'une réflexion accrue. Car si la femme serait enjointe à se conformer à des stéréotypes au risque de subir une mise au ban de la féminité, l'homme serait lui aussi contraint de suivre un ensemble de codes, qui garantiraient sa masculinité. Déjà rabrouée par la philosophe Olivia Gazalé dans son ouvrage Le mythe de la virilité (2017), la conception hégémonique de la masculinité est à nouveau remise en cause par la Barbican Art Gallery de Londres qui, du 20 février au 17 mai, présente l'exposition Masculinities : Liberation through photography.

À travers une sélection de 300 œuvres réalisées par plus de cinquante artistes internationaux·les, l'institution britannique met en avant la complexité de l'identité masculine - davantage comparable à une mosaïque qu'à un monochrome -, et examine la manière dont celle-ci a été codée, interprétée et socialement construite par le cinéma et la photographie depuis les années 1960. Outre le film Heaven de l'artiste australienne Tracey Moffatt, qui suit des surfeurs en train de se changer, on y retrouve les clichés homoérotiques de Robert Mapplethorpe et de Collier Schorr, un photographe qui s'est constamment amusé des stéréotypes masculins.

Abordant des thèmes tels que le patriarcat, l'identité queer et la perception des caractères masculins par les femmes, l'exposition présente également le travail de la Française Annette Messager - qui a photographié des entrejambes masculines - et de l'Américaine Catherine Opie. Leurs œuvres sont accrochées aux côtés de celles de Peter Hujar ou David Wojnarowicz, deux artistes que la maison Loewe avait déjà choisi d'exposer en 2018.

Car comme l'exposition Masculinities : Liberation through photography, la mode contribue elle aussi à la réinvention du concept de masculinité, et cherche de plus en plus à déconstruire les mythes qui l'entoure. Secouant l'industrie depuis quelques années, cette réflexion concernant ce qui fait l'individu masculin a permis de remettre en question le cloisonnement entre les vestiaires homme et femme, au profit d'esthétiques genderfree. Elle prend forme avec les créations du label espagnol Palomo Spain, dont les coupes et matières sont d'ordinaire considérées comme féminines, celles de Random Identities, qui - dans la lignée de Jean Paul Gaultier - fait enfiler des jupes aux hommes, ou encore d'Alan Crocetti, qui compose des bijoux unisexes. Comme pour mieux rappeler qu'il existe mille façons d'être un homme, par-delà les stéréotypes de genre.

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