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Chloé X Le Printemps : un engagement commun
Aucune Maison ne pouvait mieux représenter la circularité. Chloé est non seulement la griffe la plus féminine qui soit mais elle développe un vestiaire de plus en plus responsable et ne cesse de renforcer son engagement, comme en témoigne encore l'arrivée de Gabriela Hearst, Directrice de la création depuis 2020 et figure de proue d'une mode éthique et responsable. Les équipes de la Maison de mode sont convaincues que la mise en œuvre de gestes concrets peut tout changer. Une certitude partagée par Le Printemps.
Aussi beau à l'extérieur qu'à l'intérieur
Un espace ouvert dont les façades sont habillées d'argile douce, une atmosphère apaisante, naturelle et légère, un mobilier vintage et des pièces sur-mesure fabriqués par des artisans locaux soigneusement sélectionnés par la Maison : c'est une installation à la fois exclusive et engagée qui attend les visiteurs du Printemps à partir de septembre. Spécialement imaginé pour la scénographie de l'atrium, elle met à l'honneur des matériaux à faible impact environnemental et exprime un nouveau langage traduisant l'identité de Chloé, un récit appartenant à la fois à Gaby Aghion, fondatrice de la Maison, et à Gabriela Hearst.
Le luxe idéal
Ainsi mises en valeur, les pièces de la collection Automne-Hiver 2021, dont la réalisation a été guidée par des concepts toujours plus respectueux de la société et de la planète, expriment toute leur force. Tandis que les codes de la marque, bien présents - détails festonnés ou broderie anglaise - se métamorphosent, les silhouettes s'affichent décontractées et pratiques, dans un esprit urbain. Trenchs et vestes ajustées, robes en cuir et gaze de laine, cachemires, patchworks et savants jeux de superpositions, motifs papillon et rayures multicolores, franges et ponchos revisités, évoquant les origines uruguayennes de la créatrice : conçu avec des matériaux bruts, naturels ou upcyclés, orné de détails raffinés, l'ensemble des pièces, sans exception, démontre que l'excellence et l'artisanat peuvent coexister en harmonie.
Irrésistibles accessoires
Aux côtés d'un sac en matelassage festonné et patchwork de cuir, ou de totes bags tricotés main, le Edith est remis à l'honneur en versions cachemire ou jacquard recyclés, mini, tote ou mallette. Au-delà de cette réédition, 50 exemplaires, vintage et uniques, ont été réemployés avec des chutes de tissus issues de la collection. La sélection de souliers est tout aussi séduisante, répondant au confort tout en revisitant avec caractère des formes classiques. Quant aux bijoux et petits accessoires, ils sont notamment ornés de boutons en céramique qui, ici, deviennent des pendentifs, mariés à des minéraux et à des pierres semi-précieuses, là, se suspendent aux poignées des sacs.
Éditions limitées et upcyclées en avant-première
La collaboration avec Sheltersuit symbolise particulièrement bien l'engagement de la Maison : l'organisation néerlandaise fabrique des sacs de voyage à partir de matières recyclées, transformables en sacs de couchage et manteaux, qu'elle distribue gratuitement aux réfugiés et sans-abri. Sur le même principe, elle a réalisé pour Chloé un manteau et un sac à dos avec des chutes de tissus de la collection : les deux modèles, en édition limitée, seront disponibles en avant-première du 3 au 17 septembre, leur vente servant à financer la confection de Sheltersuits destinés à l'Association. « C'est un projet que j'avais à cœur de développer chez Chloé, car il me donne cette énergie qui vient des choses qui ont du sens et un but. Il m'ancre dans la réalité que d'autres vivent aujourd'hui », explique Gabriela.
Partage vertueux
Rythmées par des démonstrations de montages de vêtements dans l'atrium, deux rencontres sont programmées avec les fondateurs de Sheltersuit et de l'association Renaissance, agissant également en faveur de la réutilisation durable du prêt-à-porter de luxe, les weekends du 25 septembre et du 9 octobre. Plus encore, à partir du 4 septembre et chaque weekend durant sept semaines, Chloé organisera plusieurs ateliers accessibles au public. Réparation visible des vêtements endommagés, valorisation des objets cassés grâce à l'art japonais du Kintsugi, personnalisation des sacs Edith acquis sur place, bases du tricot aux couleurs de la collection, upcycling pour concevoir des drapeaux aux messages positifs... La Maison n'a décidément pas fini de partager.