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Journée mondiale de la Terre : les promesses du luxe envers l'environnement

L'Actu | le mardi 21 avril 2020
© Curioso.Photography
À l'occasion de la Journée mondiale de la Terre qui célèbre la protection de la planète ce mercredi 22 avril, Printemps.com revient sur les engagements concrets pris par les marques et groupes de luxe en faveur de l'environnement. De la suppression des plastiques à usage unique au développement de nouveaux packagings biodégradables, en passant par la compensation carbone et le recyclage, les initiatives écologiques se sont démultipliées ces dernières saisons.

Pointée du doigt pour l'importante pollution qu'elle engendre chaque année, la mode semble avoir enfin pris la mesure des enjeux environnementaux auxquels elle doit faire face. Conscientes de la nécessité de protéger notre planète et misant sur une plus grande transparence, les marques et grands groupes de luxe multiplient aujourd'hui les engagements pour adopter un mode de fonctionnement plus respectueux de la Terre.

En septembre 2019, la maison Balenciaga recyclait ainsi entièrement le décor de son show été 2020, tandis que Gucci revendiquait pour la première fois avoir atteint la neutralité carbone dans le cadre de son défilé (dont le set design et les cartons d'invitation étaient entièrement recyclés et recyclables), grâce au financement de projets luttant contre la déforestation et compensant ainsi ses émissions de CO2. « Une nouvelle ère a débuté en termes de responsabilité d'entreprise et nous devons nous appliquer à prendre toutes les mesures nécessaires pour atténuer nos impacts », affirmait Marco Bizzarri, PDG de Gucci.

La marque Burberry, elle, a arrêté de plastifier ses sacs de shopping, réduisant ainsi de 29 tonnes sa consommation de plastique, et a remplacé ses cintres par une alternative compostable. La maison britannique (qui a aussi noué un partenariat avec la Fondation Ellen MacArthur, développé de nouveaux packagings à partir de gobelets de café recyclés, et cherche à rendre tous ses emballages plastiques réutilisables ou compostables d'ici 2025) s'est également fixée de nombreux objectifs pour limiter la pollution liée à ses activités. Lors de la COP24 en décembre 2018, elle a promis de réduire de 30% ses émissions de C02 d'ici 2030. Son but ultime, comme les autres signataires de la charte, dont le groupe Kering-propriétaire de Gucci, Saint Laurent, Balenciaga, Alexander McQueen ou encore Bottega Veneta -, étant d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.

Mesurant son impact sur l'environnement - de la production de matières premières jusqu'à la vente des produits finis - grâce à un outil baptisé «EP&L» (Environmental Profit and Loss) qu'il a lui-même développé, le groupe Kering fait également partie, avec Capri Holding (Versace, Jimmy Choo) et Prada, des signataires du «Fashion Pact». Présenté en août dernier lors du G7 par son PDG, il s'engage à travers lui à n'utiliser que des énergies renouvelables d'ici 2030, et ce sur toute sa chaîne d'approvisionnement. En parallèle, Kering annonçait également en septembre 2019 compenser ses émissions de gaz à effet de serre générées par l'ensemble de ses activités via un programme de protection des forêts. Et en janvier dernier, le groupe était en mesure d'affirmer avoir réduit de 14% l'impact environnemental global de ses activités, entre 2015 et 2018. Autre preuve qu'une mobilisation de l'industrie de la mode en faveur de la Terre est en marche : en novembre dernier, Prada souscrivait un prêt de 49 millions d'euros dont les intérêts varieront selon l'atteinte ou non de ses objectifs éco-responsables (dont l'obtention de certifications écologiques pour ses boutiques, et l'arrêt de l'utilisation de nylon vierge d'ici 2021). Green is the new black.

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