À l'heure où la mode se veut plus inclusive, plusieurs marques mettent en place de nouvelles initiatives. Coupes unisexes, collections capsules, nouvelles tailles... mais peu de labels sont allés aussi loin qu'Universal Standard. Fondée en 2015 par Alexandra Waldman et Polina Veksler, la marque s'est donné pour objectif d'habiller toutes les femmes. Partant du constat qu'elle ne trouvait jamais de vêtements à sa taille (qui a toujours oscillé entre les tailles 48 et 52) dans les magasins, Alexandra Waldman a tout simplement pris l'initiative de dessiner les siens. En 2015, accompagnée de son amie Polina Veksler, cette ancienne journaliste mode a donc commencé par trouver une usine capable de fabriquer les pièces Universal Standard, au Pérou. La même année, la marque lance sa première collection composée de huit modèles... qui se retrouve en rupture de stock en à peine une semaine.
Engagée, la griffe tient à changer la vie des femmes qu'elle habille désormais, mais elle aimerait également faire évoluer l'industrie. L'idée ? Créer un environnement où une taille 50 peut trouver le même top qu'une taille 32. L'esthétique ? Des pièces mode et féminines, coupées dans des matières de qualité et disponibles à des prix accessibles. Afin que chacune puisse s'offrir les vêtements qu'elle souhaite et les garder aussi longtemps qu'elle le peut. Et alors que 70 % des Américaines font une taille 46 ou plus, il est étrange que la majorité des marques aillent à peine jusqu'au 42. Le sizing d'Universal Standard ? Du 32 au 72 pour la collection Foundation, composée de basiques autour desquels construire une garde-robe à la fois élégante et confortable. Et la marque a déjà commencé à entraîner d'autres acteurs dans son sillage : de J.Crew à Goop en passant par Rodarte, plusieurs labels ont tenu à se rapprocher de cette nouvelle manière de penser et de créer. Pour le meilleur.
